Confiance en soi

La confiance en soi relève de ses propres capacités et de la connaissance de SOI : « Je peux le faire ». Cela consiste à croire en ses compétences et son potentiel en mettant de côté ses craintes irrationnelles. La confiance en soi ne vient pas toujours naturellement, mais peut se réapprendre et se construire par de l’entraînement, mais aussi par les expériences vécues. Elle se réfère :

Au physique : se sentir bien dans sa peau, s’accepter tel que l’on est.

À l’intellect : ce que je réalise, ce que j’apprends, ce que j’acquiers.

Au sens de la vie : la définition de mes valeurs, de mes priorités dans la vie comme la famille, le travail, les convictions.

Estime de soi

L’estime de soi renvoie à la question « Est-ce que je suis valable ? » ; cela désigne le jugement d’une personne sur elle-même et sur sa propre valeur. L’estime est donc étroitement liée à l’image de soi qui est corrélée à la perception que les autres ont de moi-même. L’estime de soi est au croisement et se développe lorsque nous sommes en adéquation avec ce que nous pensons, ce que nous ressentons et ce que nous disons, c’est-à-dire que nos pensées, ressentis et paroles sont en cohérence

Croyances limitantes

Nous avons toutes et tous des croyances agissant comme des grilles de lecture des expériences vécues ; nous existons même à travers elles. Mais lorsque ces croyances sont dogmatiques, figées et jamais remises en question, alors elles peuvent nous empêcher de réfléchir et de voir toutes les possibilités qui s’offrent à nous. Elles influencent nos comportements et décisions et peuvent autant nous freiner dans nos projets que nous permettre d’avoir une meilleure estime de nous-mêmes. Pour éviter que nos croyances soient un obstacle à notre épanouissement et à nos ambitions professionnelles, il est important d’adopter une attitude de flexibilité et d’adaptation selon les contextes et les expériences de chacun-e. Il nous faut les questionner et développer notre esprit critique. Dès lors, les croyances limitantes en elles-mêmes ne sont ni mauvaises ni bonnes. Il faut simplement les identifier en apprenant à mieux se connaître pour les transformer en choix conscients basés sur des éléments fondés.

L’empowerment : une conception émancipatrice

 Pour Deutsch (2015), l’Empowerment est un mouvement d’émancipation porté par un processus de changement interne (sentiment en sa capacité) et externe (capacité d’agir).

La personne souffrant de troubles chroniques a la capacité de sortir de son identité de malade. Le soigné se réapproprie le pouvoir (choisir, participer, comprendre). Pour Ouellet (2010), il ne peut y avoir de rétablissement sans l’appropriation du pouvoir.

Pour Pachoud (2012), les déterminants sont : le pouvoir de décider et la restauration d’un contrôle sur sa vie. Les conditions de ce processus peuvent être subjectives (l’espoir, le plaidoyer pour soi-même, l’éducation), intersubjectives (confiance de l’entourage, soutien) et éthiques (principe d’autodétermination, responsabilité personnelle). L’empowerment peut être entendu comme le « geste de quelqu’un donnant un pouvoir à une autre personne » et aussi « l’appropriation par cette autre personne de ce pouvoir ».

Ce concept désigne le renforcement ou le développement du pouvoir d’agir d’un individu ou d’un groupe sur ses conditions sociales, économiques ou politiques.

Cette idée de « pouvoir » se décline sous différents aspects : Le « pouvoir sur » : l’emprise sur la réalité concrète de l’individu ou du groupe. Le « pouvoir de » : la capacité d’agir de l’individu ou du groupe. Le « pouvoir intérieur » : l’estime de soi et la confiance en soi du groupe ou de l’individu. Le « pouvoir avec » : la solidarité pouvant être créée dans le groupe.

Avec la thérapie de l’Enfant Intérieur, reconnectez-vous à votre pouvoir d’agir et retrouver la confiance et l’estime de vous.

 

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